les- cris-du-silence

les- cris-du-silence

D/Les poemes de aicha zhour et d'autres

À haute voix, je te dis que je t'aime
À haute voix, je pense notre amour
À haute voix, je ris de tes baisers
Et je dis tout haut que t'aimer, c'est si bon

Dire sans fin la longue caresse de tes mains sur mon corps
Dire sans cesse tes lèvres au creux de mes épaules
Dire toujours l'ivresse de tes bras serrés autour de moi
Et dire et dire encore ma bouche avide de t'aimer


Parler de toi dans mes rêves sans bride, sans limite
Parler de toi au ciel chargé des pourpres du couchant
Parler de toi dans la nuit silencieuse trop familière
Et parler encore de toi aux murs blafards de la ville


Murmurer dans un souffle le désir sans cesse renaissant
Murmurer dans un frisson l'éclosion du plaisir
Murmurer avant de m'endormir pour cueillir un dernier baiser
Et murmurer encore à mon réveil des mots qui sont l'amour


Ma voix si rauque quand nos corps se rejoignent
Ma voix profonde dans les méandres de l'interminable caresse
Ma voix sur le point de s'éteindre en gémissements lourds
Et ma voix jamais tarie enroulée comme un pagne sur tes hanches


Tout cet amour dans ma parole qui se dévide au fil du temps
Tout cet amour chanté à tes oreilles jusqu'au silence
Tout cet amour qui se prononce pour, oh oui, vraiment pour
Tout mon amour pour toi en griffures de papier


Entends comme chaque mot est la promesse d'un autre, plus doux
Entends dans l'inflexion de mon regard mon corps qui chante
Entends le désir en maraude autour de nos propos
Entends encore cette pulsation lente entre nous deux


Je le dirai jusqu'à le nourrir de mon sang assoiffé
Cet amour aux noms in dissociés qui lie mon esprit et ma chair
Je le dirai à toi, aux autres, au monde sourd
Pour que résonne au delà de nos corps la passion qui nous pousse
Je t'aime Ma Compagne B.S.D.


Et nous serons glorieux, mais sur quel territoire ?
Et nous serons couverts d'une gloire d'amour
Qui offrira un manteau irisé à nos nudités fragiles
Et nous serons nus et vêtus
Et nous irons, si riches dans notre dénuement


Leila Zhour©

Est-ce donc seule si seule
Est-ce donc nue si nue
Sans rien autour que le monde alentour
Accepter l'inacceptable
Penser l'inconcevable
Tirer la vie
Toute la vie
D'un vieux cornet à dés
Au delà de toute chose
A l'origine de tout mouvement
Même incommensurable
Même infinitésimal
Un vide immense noir ou blanc
Où même rien n'est rien
Et seule et nue parmi les choses de la vie
Quand tout est là tout près
Magique et miroitant
Voile terrible et rassurant
Devant des yeux de larme qui ne croient pas
Qui voient seulement ce qui n'est pas
Cet effarement mon seul trésor

 JE SUIS

Je suis la pluie qui recouvre la lande esseulée
Je suis le vent qui dénude les arbres fragiles
Je suis le désordre qui habite tes pensées
Je suis le trouble qui court, tel un reptile
Sur ton âme égarée dans la douce folie
Je suis le mystère qui pénètre ta chair
Je suis le désir accroché à aujourd'hui
Je suis le silence qui parle à la terre
Je suis les pleurs qui agonisent à l'infini
Je suis l'île qui accueille les faux départs
Je suis l'asphalte de l'amour désemparé
Je suis la clairière d'un triste pouvoir
Je suis l'arme qui annihile le passé
Je suis l'écran qui cache les mots
Je suis la lumière qui cogne
Au coeur de l'émoi tendre et chaud
Je suis le désespoir qui rogne
Les attentes dénudées du coeur
Je suis la tentation déchirante
Je suis la fièvre qui allume la passion
Je suis l'absence impertinente
Je suis le crépuscule de la raison
Je suis la démesure dans le charnel
Je suis l'exil de l'esprit
Je suis la flétrissure dans l'irréel
Je suis le déchirement de la vie
Je suis le feu qui consume
Le brasier de ton regard
Je suis cette pauvre plume
Qui écrit pour toi, trop tard

 

 

 J’ai creusé au fond de mon âme

 Pour  y puiser des mots nouveaux

 Des mots pleins de vie ou de charme

 Et qui s’enroulent …au fil des mots

 Pour éclairer ta maison

 Par mon sourire ou par mes larmes

Et grandir l’horizon

 J’ai creusé le fond de mon âme

 Pour pouvoir donner comme un cadeau

 Les mots qui brûlaient dans mon âme

 Et te réchaufferont bientôt

Des mots qui te suivront un jour

Au fil du temps de votre vie

 Des mots pleins de rêve et d’amour

 Pour aujourd’hui et pour demain

 Avec le fil de nos saisons

 Pour ce que l’on perd en chemin

 Et pour tous ceux qui s’en iront

 J’ai creusé le fond de mon âme

 Pour éclairer ton destin

 Et qu’avec un peu de mes larmes

 Il meurt aussi de vos chagrins

 A l’autre bout de mes poèmes

 Pour toucher le fond de ton âme

 Et pour crier que je t’aime

 J’ai creusé le fond de mon âme

 Mais éclairer l’horizon

 Par mon bonheur ou par ton charme

 Et pour bâtir notre maison

 Des mots qui traversent les ans

Et font renaitre nos printemps

 Les mots que mon amour m’apprend

 Pour te rejoindre au bout du temps

 Sur les chemins de notre vie

 Pour que s’écrivent nos saisons

Au fil du temps qui nous conduit

Vers le matin de nos moisons

Pour mieux épouser ton regard

 Qui me réchauffe au creux de l’âme

 Et qui fait briller tant d’espoir

 Avec des mots remplis de larmes

 Pour t’offrir mes plus beaux poèmes

 Et toucher le fond de ton âme

 En éprouvant combien je t’aime

J’ai creusé le fond de mon âme

  



03/02/2013
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres